La loi malraux permet de bénéficier d’un régime fiscal avantageux. Elle s’adresse particulièrement aux investisseurs mettant en location un logement ancien situé dans une zone protégée. Pour profiter de cette réduction d’impôt, il faut néanmoins respecter certaines conditions. À qui s’adresse ce dispositif ? Que faire pour optimiser la rentabilité de son projet ?
Quel est le principe de la loi Malraux ?
La malraux loi est un dispositif de défiscalisation visant à encourager l’investissement immobilier dans un secteur sauvegardé, une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), un quartier ancien dégradé ou un site patrimonial remarquable. Le principe est très simple : il faudrait réaliser des travaux d’amélioration, de réhabilitation ou de rénovation afin de rendre le bâtiment habitable. Le propriétaire dispose d’un délai de 1 an après l’achèvement des travaux pour mettre en location le logement en tant que résidence principale pendant une durée de 9 ans au minimum. Il faut noter que le locataire ne peut être un ascendant ou un descendant ni même un membre du foyer fiscal du bailleur.
La réduction d’impôt est accessible à tous les contribuables domiciliés en France. Elle est très avantageuse pour les personnes fortement imposées. En effet, la totalité des dépenses engagées peut être déduite des impôts sur le revenu. Et les excédents peuvent être reportés sur les années suivantes dans la limite de 4 ans. Si vous avez des doutes, cliquez ici pour en savoir plus.
Quel est le montant de l’avantage fiscal ?
La réduction d’impôt est calculée sur le montant des travaux engagés par le contribuable. Pour les immeubles situés dans un site patrimonial remarquable avec plan de sauvegarde et de mise en valeur approuvée, ce sera de 30 % des dépenses. En revanche, l’allègement fiscal est réduit à 22 % si les immeubles sont sis dans un Site Patrimonial Remarquable avec plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine approuvé, si le programme de restauration est déclaré « d’utilité publique ». Attention ! La totalité des sommes engagées dans les travaux de réhabilitation ne doit pas dépasser 400 000 euros à étaler sur 4 années consécutives, à la limite de 100 000 euros par an. Toutefois, sachez que ce dispositif n’entre pas en compte dans le plafonnement des niches fiscales.
Remarque : On peut bénéficier du dispositif de défiscalisation malraux en SCPI (Sociétés Civiles de Placements Immobiliers). Ce type d’investissement collectif permet de mutualiser les risques. Le principe consiste à acheter des parts auprès d’une société spécialisée dans ce domaine. Caque associé obtient par la suite une quote-part correspondant à la valeur de son investissement.
Comment réussir son investissement loi Malraux ?
La recherche d’un bien est une étape cruciale pour réussir un investissement locatif. Tout d’abord, la maison doit être située dans une zone éligible. Renseignez-vous également sur la demande locative dans le quartier, sur l’ambiance et sur le prix de l’immobilier. S’il s’agit d’un secteur prisé, vous n’aurez aucun mal à dénicher un locataire. Ce qui vous permettra de limiter les vacances locatives. La présence de commerces, de transports en commun et d’écoles à proximité est également un atout majeur.
Pour avoir une idée de la rentabilité du projet, faites une simulation malraux défiscalisation en ligne. Sur les sites dédiés, vous trouverez des outils qui vous permettront de connaitre votre tranche marginale d’imposition ou TMI, vos impôts dus pour l’année N, les économies d’impôt que vous pourrez réaliser et l’effort d’épargne nécessaire pour la concrétisation du projet. Dans tous les cas, il convient de faire appel à un professionnel de l’immobilier pour vous accompagner dans cette démarche. Il vous fera profiter de son expérience et vous évitera les pièges liés à l’investissement immobilier. Il vous aidera également à bien choisir votre futur logement.